EXTRAITS DE PRESSE 1940 - 1980 |
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Salon des Indépendants - 1940 Deux toiles par René Baumer sont d’un réalisme appuyé et perspicace ; l’une d’elle illustre curieusement l’influence de la photographie s’interposant à notre époque entre la vision de l’artiste et la réalité. L’auteur qui est “aux armées”, n’est point seul dans ce cas. Comme divers de ses jeunes camarades, il subit l’influence de son temps et la reflète dans son œuvre. N’est-ce Pas un peu le rôle de l’artiste ? « Le Temps » |
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Salon des Indépendants - 1947 En parcourant le Salon des Indépendants, surtout dans les salles où la jeunesse s’exprime, Il est impossible de ne pas être frappé par le nombre des grands tableaux. Ceux-ci, presque toujours furent exécutés spontanément sans être commandés et sans grand espoir d’un achat rendu plus malaisé encore par les dimensions des tableaux. Le désintéressement des artistes est, ici, absolu. Or que cherchent presque tous les auteurs de ces toiles ? Non point à exprimer la splendeur d’un site, ni à exalter la beauté des corps humains à l’exemple de leur grands devanciers. Ce qui les préoccupe, c’est la cadence des couleurs, c’est le rythme linéaire, en un mot la composition La composition s’exprime de bien des manières Quand M. René Baumer, par exemple, traite décorativement, dans l’éclat des couleurs, des fleurs qu’il magnifie ainsi, il compose une œuvre qui ne devrait pas laisser indifférents les “soyeux” lyonnais, qui s’ils avaient souci de sortir leur industrie de l’ornière où elle a tendance à d’enliser, pourraient s’arrêter devant des compositions comme celle-ci. « Le Monde » |
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Galerie Chappe Toulouse - 1966 René Baumer nous offre l’exemple, assez rare, d’un peintre à tendances naïves lui aussi, mais marqué par certaines recherches du XXème siècle, le cubisme en particulier. C’est sensible, notamment dans ses "Arlequins" découpés en formes géométriques. Ailleurs, et c’est sans doute là qu’il est le plus original, il s’abandonne à quelques rêveries surréalistes qui lui font imaginer d’étranges “hommes-végétaux” : "Le laboureur" devient un cep de vigne enraciné dans son sillon, des bras finissent en branches chargées de feuilles. L’irréalisme volontaire des couleurs (par exemple un ciel jaune vif) ajoute encore une part d’insolite à ces curieuses fantasmagories, plus intéressantes que d’autres toiles où Baumer semble trop s’abandonner à la surcharge décorative. « La Dépêche du Midi » |
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Une opinion de Remy Roure - 1966 Extraits d'un article... René Baumer n'appartient à aucune école, à aucune secte. Il est figuratif et ne l'est pas absolument? il est abstrait et n'oublie jamais cependant les formes humaines et la nature. Son art serait une sorte de synthèse, de synchronisation de l'une et de l'autre école... ..................................................................... Les harmonies de la couleur, une technique subtile et solide du dessin, le mouvement, la vie qui entraine taureaux et chevaux, cette tranposition de la poésie sur les toiles, ce symbolisme pictural qui surgit, voilà ce qui fait l'originalité de cet artiste. |
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Cannes - 1977 Baumer est habile à la luminosité par le moyen d’un divisionnisme d’impression. « L’Avenir de la Côte d’Azur » |
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Le Club des Poètes - 1978 Très grande affluence le jour du vernissage Les tableaux apparaissent dans un abstrait modéré, bien conçu. Les couleurs sont plaisantes. Le tout ne manque pas d’imagination. C’est de l’art excellent. Je cite : "Le Cantique des Cantiques", "L’horloger", "Labour", "Personnages". Un seul portrait, mais original : "Le Boxeur", peint dans une facture moderne et expressive, m’a rappelé le genre de Robert Delaunay ce qui n’est pas peu dire. René Baumer pourrait, peut-être, continuer dans cette voie, mais il est seul juge. « L’Art Libre » |
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Le Club des Poètes - Paris 1978 Une secrète magie se dégage des œuvres de René Baumer. Sous l’emprise de son imagination fastueuse ses idées se colorent, s’enflamment et font naître le mystère et le rêve, s’enlacent étroitement. « L’Amateur d’Art » |
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Cercle Artistique Imperator - 1979 René Baumer expose à la galerie C.A.I.N 39, promenade des Anglais sous l’égide du Cercle Artistique Imperator de Nice, des toiles dont certaines pourraient être des tapisseries fastueuses. Qu’elles soient de tendances surréalistes où qu’elles appartiennent à l’abstraction pure ces œuvres ont le souci de mettre en évidence l’intense lumière d’horizons féeriques et diaprés où la poésie de la couleur semble être la préoccupation première de l’artiste. « Nice-Matin » |
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Le Club des Poètes - 1980 Elle est abstraite. Partant d’une technique classique, l’artiste fuit la réalité pour se diriger vers un monde imaginaire, bien à lui. Ses fleurs ne sont pas de véritables fleurs et tous ses personnages sont irréels. L’ensemble des 18 toiles est doux, harmonieux comme la musique de Debussy. Je fais difficilement un choix car le tout est homogène, marqué par un talent pictural toujours constant : "Génie musical n° 2", "Fleurs stylisées", "Poème épique n°2", "Horloger n°1", "Toréador", "Charmeur de serpents" etc… René Baumer se plait dans ces abstractions mesurées. Chez lui, pas d’outrance, il peint dans le calme de la sagesse en s’éloignant de la réalité. « L’Art Libre » |
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